L’or

Un blanc sublimé par l’or, un or sublimé par le blanc

Grand céramiste français Jean Mayodon (1893-1967) fut directeur artistique de la manufacture de Sèvres en 1941 et 1942. Dessin tiré en chromolithographie d’après le dessin de l’artiste.

Chromolithographie : gravure sur pierre permettant le transfert du décor sur papier.

À noter : Une grande surface d’aplat en or mat est obligatoirement exposé, à l’usage, aux rayures diverses.

1970

Manufacture Théodore Haviland

Créations Mayodon

1993

Manufacture Bernardaud Ithaque or

Création Olivier Gagnière

La porcelaine restitue au métal tout son éclat

1925

Manufacture Théodore Haviland forme Epi

Création Jean Dufy – décor Léonce Ribière

1998

 Manufacture Coquet Hémisphère or

L’actuel propriétaire de la manufacture J. L. Coquet, le céramiste Lepage, est aussi le créateur avec le céramiste Cheyrou de la marque Jaune de Chrome. Le montage d’une fournée d’assiettes se fait dans des gazettes séparant et protégeant chaque pièce à la cuisson.

Gazette : Boîte en terre réfractaire, permettant l’enfournement et la cuisson, protégeant les pièces du feu, des fumées et des vapeurs.

À noter : L’or brillant garde tout son éclat à la sortie du four, simple lustre à l’aspect clinquant, il est peu titré en métal. L’or mat, fortement titré, a besoin d’un brunissage à la sortie du four.

L’or et l’ivoire, une alliance délicate et harmonieuse

Créée en 1911, la fabrique du Chinchauvaud ferme ses portes en 1970 pour devenir un dépôt de stockage de l’entreprise Bernardaud, qui exploitera de nombreux décors qui sous sa marque deviendront de grands succès commerciaux (Florence et Sparte). Le décorateur garnit au pinceau les anses des pièces de formes.

Or brillant : Dorure faiblement titrée en métal (2% à 3%).

Or mat : Dorure fortement titrée en métal (20% à 30%).

À noter : Harmonie parfaite de la tasse Ming, alliant finesse de la matière, douceur de l’émail ivoire et richesse de l’or mat.

1950

Manufacture des frères Vignaud

Forme ming

2005

Manufacture Bernardaud

Tasse moka Carthago par O. Gagnère

Richesse et simplicité, l’alliance de l’or et du blanc

1835

 Manufacture Latrille,

Abbaye de Solignac Soupière individuelle sur plateau

2003

Atelier Créations – Feeling’s Coquet

Bol Figognon

A l’étroit dans ses locaux de Limoges, Pierre Olivier Meyze obtient l’autorisation d’installer sa fabrication dans les vastes bâtiments de l’abbaye de Solignac. Le métal broyé est additionné d’un fondant facilitant la pose au pinceau.

Fondant : matière vitrifiable que l’on ajoute aux oxydes métalliques pour faciliter la pose.

À noter : Sylvie Coquet quitte la manufacture familiale en 2000 pour installer son atelier en pleine campagne Limousine à Linards.

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